Auteur : Jean DARROUZÈS.
 
Tome 6 - Colonne 505
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Titre de l'article : GLYCAS (MICHEL), milieu du 12e siècle.
Début de l'article :
— Sans doute originaire de Corfou, Michel Glycas portait le surnom de Sikiditès (Sikeliotès ou encore Sykidiotès) ; il occupa une charge dans les bureaux impériaux avant une mésaventure qui l'éloigna du monde. Le seul événement daté de sa vie est, en effet, le procès de magie qui lui valut en 1159 une peine d'emprisonnement et un aveuglement partiel, après quoi il se fit moine. 506 Son activité s'est déroulée surtout sous le règne de Manuel II, comme en témoigne Nicétas Choniatès dans le Thesaurus orthodoxiae ; il ne semble pas avoir dépassé de beaucoup le règne d'Andronic I, malgré une note d'un manuscrit plus tardif (Marcian. 402) qui le fait vivre jusque vers 1204. En réalité, les discussions auxquelles fut mêlé son nom sous les patriarches Georges Xiphilin et Jean Camatéros concernent uniquement un de ses traités et non sa personne, et il était probablement déjà décédé à l'époque. Esprit curieux et assez indépendant, Michel a composé des Annales où la tendance moralisante s'affirme avec netteté par l'insertion d'anecdotes pieuses et de réflexions ou de dissertations théologiques ; ses poésies et ses explications de proverbes relèvent plutôt de la littérature populaire. On mentionnera surtout ici ses « réponses sur des difficultés de la sainte Écriture », titre assez vague donné à une collection de lettres écrites à divers personnages et qui touchent à des sujets variés de science, de droit canon, de théologie et de spiritualité. Citons les titres qui ont un rapport plus particulier avec la spiritualité (numéro du chapitre de l'édition Eustratiadès). Chapitre 3 : S'il faut avoir de la condescendance pour les pécheurs et ne pas les punir dans la mesure qui conviendrait. 18 : Symbolisme des cérémonies du baptême. 19 : S'il faut admettre que celui qui revêt l'habit monastique est entièrement absous de ses fautes par le fait, même s'il lui arrive de le recevoir à la fin de sa vie. 21 : S'il faut admettre que les âmes des saints défunts, au lieu où elles reposent, ne prient pas pour nous en présence du Christ et ne protègent nullement ceux d'ici-bas. 25 : Que penser de ceux qui sont réellement incroyants, mais qui pratiquent cependant le commandement ? 36-37 et 93 : Sur la...

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