Auteur : Volker HONEMANN.
 
Tome 14 - Colonne 1246
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Titre de l'article : STOECKL (ULRICH), bénédictin, † 1443.
Début de l'article :
— Ulrich Stoeckl est à partir de 1431 prieur de l'abbaye bénédictine de Tegernsee (Bavière). De 1432 à 1437 il est délégué des abbayes bénédictines du diocèse de Freising au concile de Bâle ; ses rapports ont été étudiés par J. Haller (Concilium Basiliense, t. 1, Bâle, 1896, p. 54-106). De 1438 à sa mort en 1443, Ulrich fut prieur de l'abbaye de Wessobrunn, qu'il ramena à une nouvelle prospérité. G.M. Dreves identifie Ulrich avec « frère Quisutis ». Si cette identification est exacte, elle fait de lui un des plus féconds poètes latins de la fin du Moyen Age allemand. Versificateur habile, il laisse un grand nombre de prières en rimes alternées et riches, une collection de cantiques et dix-sept psaumes rimés. 1247 Édition par G.M. Dreves, Analecta hymnica medii aevi (=AH), t. 6, Leipzig, 1889, et t. 38, 1902 ; l'attribution de toutes ces oeuvres est incertaine ; les textes donnés en AH, t. 3, p. 169-98, sous le nom d'Ulrich, ne sont pas de lui (cf. AH, t. 38, p. 8). Au centre de son oeuvre Ulrich place la Vierge Marie, à laquelle sont dédiées de nombreuses hymnes (AH, t. 6, n. 13-25) ; le n. 18 est composé de 50 salutations ; le 25 est un recueil de louanges de la Vierge pour les heures du jour. Encore à l'honneur de Marie, des abécédaires (n. 26-47), huit psaumes rimés (t. 38, p. 10-17) et de nombreux rosaires strophiques (t. 6, p. 48-50). Dédiés à Jésus, on trouve plusieurs rosaires (t. 6, p. 5-8 et 51-58 ; cette dernière série embrasse la vie entière du Christ) et cinq psaumes rimés (t. 38, p. 4-9). Sur la Trinité, des abécédaires (t. 6, p. 1-4) et un psaume rimé (t. 38, p. 1-3). Stoeckl traite encore de la Croix, de l'ange gardien, donne une prière pour une bonne mort, etc. Témoignant d'une profonde sensibilité religieuse, ces poèmes offrent une grande richesse de vocabulaire, y compris en forgeant des mots nouveaux (cf. t. 6, p. 6-9 ; t. 38, p. 5-7), goût qu'il partage avec d'autres auteurs d'hymnes du cercle de Melk. Il aime citer ou réutiliser des textes anciens. Typique de son temps, sa préférence pour l'acrostiche. Ces poèmes ont été transmis par une série de mss de Tegernsee et de Saint-Pierre de Salzbourg ; ils ont été en partie imprimés : Psalterium B. Mariae Virginis, Tegernsee, 1580. Ils...

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